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Notre-Dame : quand la métallurgie redonne vie à la cathédrale

Depuis l’incendie tragique de 2019, la cathédrale Notre-Dame de Paris est au cœur d’un immense chantier de restauration avec une fin prévue en 2028.

Parmi les nombreux artisans mobilisés, les ferronniers et chaudronniers jouent un rôle crucial. Leur savoir-faire ancestral est mis à contribution pour redonner à l’édifice sa splendeur d’antan.

Ces métiers, souvent méconnus sont pourtant indispensables. Ainsi, les ferronniers d’art, par exemple, restaurent les garde-corps des tribunes ou les balustrades. Après les avoir déposés, ils les redorent et les reposent avec une précision millimétrique. Une fois chaque balustrade posée, ils appliquent une patine sur ses dorures pour les adapter, en conditions réelles, à la lumière qui tombe des vitraux nettoyés. Un travail de titan et de minutie !

les heros de la reconstruction de Notre-Dame sont les ferronniers et les chaudronniers

Des chiffres qui parlent

  • 1 200 tonnes d’échafaudages ont été nécessaires pour sécuriser la structure de la cathédrale.
  • Plus de 200 artisans ont été mobilisés sur le chantier, dont une part importante de ferronniers et chaudronniers.
  • Des entreprises normandes ont contribué à la restauration des éléments métalliques.
  • Des artisans américains ont également participé à la reconstruction, illustrant la solidarité internationale autour de ce monument emblématique.

Une aventure humaine et collective

Au-delà des compétences techniques, le chantier de Notre-Dame est une aventure humaine. Des artisans venus de toute la France, et qui travaillent main dans la main pour redonner vie à ce joyau du patrimoine.

Une collaboration qui dépasse les frontières et les générations avec un engagement total, et une fierté immense. Participer à la reconstruction de Notre-Dame, c’est inscrire son nom dans l’histoire. Un honneur que ces artisans portent avec humilité et passion.

Des portraits d’artisans hors normes

La Fondation Bettencourt Schueller a mis en lumière plusieurs artisans à travers une série de vidéos : Fondation Bettencourt Schueller

  • Stéphane Roussel, doreur ornemaniste, a restauré les quatre anges de l’oculus de Notre-Dame.
  • Paul Bergamo, Nolwenn Lemasson et Pauline Desfaudais, fondeurs de cloches à la fonderie Cornille Havard, ont restauré huit cloches de la cathédrale.
  • Luis Pères et Kalamaridis Vasileios, ébénistes, ont travaillé sur la restauration des stalles Nord et Sud.
  • Adrien Beaugendre, couvreur, a participé à la reconstruction de la toiture en plomb.
  • Rémy Desmonts et Lou Karoui, charpentiers, ont restauré la charpente de la nef.
  • Pascal Larsonneur, Danaé Leblond et Davide Vanzo, sculpteurs, ont travaillé sur la restauration de 2 300 éléments sculptés. 

Des gestes précis pour une œuvre monumentale

Le travail des ferronniers et chaudronniers ne se limite pas à la simple restauration. En effet, Il s’agit d’un véritable travail d’orfèvre. Chaque pièce métallique est soigneusement démontée, nettoyée, restaurée et remontée.

Les artisans doivent parfois reproduire des éléments disparus, en s’appuyant sur des archives et des techniques traditionnelles.

Ce savoir-faire est le fruit d’années d’expérience et de passion. Ces experts travaillent souvent en atelier pour préparer le travail. Mais aussi sur le chantier, et souvent à plusieurs dizaines de mètres de hauteur.

Une prouesse technique et humaine qui force le respect.

ornement en OR de Notre-Dame une prouesse réalisée graçe aux ferronniers et aux chaudronniers
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Des métiers valorisés et en plein essor

Le chantier de Notre-Dame a mis en lumière des métiers parfois oubliés. La ferronnerie et la chaudronnerie, disciplines exigeantes, connaissent aujourd’hui un regain d’intérêt.Les jeunes sont de plus en plus nombreux à se tourner vers ces formations, attirés par la perspective de participer à des projets d’envergure.

Des entreprises du patrimoine recrutent activement. Le savoir-faire français en matière de restauration est reconnu à l’international, et les opportunités ne manquent pas. Trouvez votre futur emploi ici

Et si vous alliez admirer tout cela de vos propres yeux ?

Bonne nouvelle : la visite de Notre-Dame est gratuite !

Ne soyez pas effrayé par la file d’attente qui serpente devant la cathédrale. Elle impressionne, c’est vrai, mais elle est composée de Parisiens curieux et de touristes enthousiastes, et le cheminement est très fluide.
Comptez moins d’une heure entre votre arrivée dans la file et la fin de la visite. Un petit moment de patience pour une expérience unique au cœur d’un chef-d’œuvre en pleine renaissance.

Pour une liste complète et détaillée des artisans et entreprises impliqués, vous pouvez consulter le site Solertia, qui recense les acteurs du chantier de Notre-Dame. solertia.digital